Qui sait qu’à quelques brasses des plages de Marseille, il existe une ville sous-marine pour les poissons ?
En 2007, le plus vaste champ de récifs artificiels en Europe était immergé par trente mètres de fond entre le château d’If et les plages du Prado. Ces récifs dessinent aujourd’hui une cité sous-marine immense, équivalente en superficie à 200 stades de foot. Ils miment des immeubles d’acier et de béton, des pavillons, des rues et des impasses…
Leur ambition : recréer des habitats propices à la renaissance de la vie dans un site abîmé par l’aménagement urbain et balnéaire. Une décennie plus tard, le suivi scientifique mené autour du projet montre que ça marche. L’homme sait recréer la vie sous l’eau.
Peut-être le fera-t-il demain avec de nouveaux outils. C’est le sens des recherches menées dans le Parc marin de la Côte bleue, un lieu laboratoire à quelques encablures de Marseille, où l’effet du son sous-marin sur la vie des récifs est entré en phase de test.
Sur l’eau, sous l’eau, les Cités sous-marines nous entraînent à la découverte d’un monde insoupçonné.