Pack "Nous, Gens de la terre"

Ce pack comprend tous les titres de la collection "Nous, gens de la terre" :

CILAOS, AU NOM DE LA TERRE
Territoire : La Réunion
réal. Claire Perdrix

A Cilaos, dans les hauteurs de la Réunion, générations après générations, des hommes et des femmes se sont échinés à travailler une terre ingrate et difficile d’accès. Longtemps, ils n’ont pas eu le choix tellement ils vivaient isolés du reste de l’île. Il en allait de leur survie. Aujourd’hui, ils pourraient partir ou faire autre chose. Pourtant, ils répètent les mêmes gestes agricoles que les générations précédentes, ils adoptent les mêmes postures douloureuses et comme ces dernières, ils continuent à dépendre de conditions climatiques de moins en moins maitrisables. Alors pourquoi toujours vivre et travailler à Cilaos. Pourquoi y revenir même lorsqu’on a décidé de la quitter ?

HMONGS, DE LA TERRE AU CIEL
Territoire : Guyane
réal. Philippe Rostan

40 ans après leur installation en Guyane à l’initiative de l’état français, Les Hmong, agriculteurs originaires d’Asie du sud-est, sont aujourd’hui les maîtres du marché de la production maraîchère.

MAYOTTE, LES COMBATTANTES
Territoire : Mayotte
réal. Claire Perdrix

Mayotte, c’est l’île des femmes qui décident, des femmes fortes, des femmes « indépendantes ». Dans le 101è département français, elles sont considérées comme des combattantes. Depuis toujours, dans les familles, ce sont elles qui héritent des terres. Avec, elles nourrissent leurs familles. Mais, aujourd’hui, elles prennent également en main la destinée d’un territoire qui se cherche un avenir.

LA BROUSSE, UNE TERRE EN PARTAGE
Territoire : Nouvelle-Calédonie
réal. Dominique Roberjot

En Nouvelle-Calédonie, les éleveurs ont toujours vécu dans ce qu’on appelle la brousse, un immense espace rural qui a longtemps commencé aux portes de la ville de Nouméa. Le bétail y était en liberté sur des centaines, voire des milliers d’hectares. Mais depuis les années 1980 les terres disponibles pour l’élevage diminuent… Evènements, revendications Kanak, redistribution foncière, expansion des villes, activité minière, réchauffement climatique ont contribué à cette réduction des surfaces disponibles. Aujourd’hui, les éleveurs se demandent comment continuer à exister dans un paysage en pleine mutation et comment trouver leur place dans la Nouvelle-Calédonie de demain ?

LA RECONQUÊTE DE LA TERRE
Territoire : Martinique
réal. Virginie Berda

Il aura fallu des siècles pour rendre la terre riche et fertile… Et quelques décennies pour l’anéantir. Aux Antilles, le scandale s’appelle Chlordécone. Une molécule utilisée sur les pieds de bananiers pour combattre un insecte ravageur. 300 tonnes de produit seront déversées entre 1972 et 1993. Soit encore deux ans après son interdiction totale dans l’hexagone. En suivant les pas de cinq fortes personnalités du monde agricole martiniquais, ce film explore le territoire, ses failles et ses alternatives. Le quotidien des gens de la terre, leurs aspirations, leurs craintes et leur formidable énergie éclaire un sombre bilan et laisse au final une belle lueur d’espoir.

LES SOLDATS DE LA TERRE
Territoire : Guadeloupe
réal. Mariette Monpierre, Christelle Théophile

Ils s’appellent Evelyne, Chelza, Rony et Jean Philippe... Ils se sentent investis d’une mission : nourrir les Guadeloupéens. Si la Guadeloupe jouit d’une large sécurité alimentaire, elle est largement dépendante des importations. Chelza, Rony, Evelyne et Jean-Philippe proposent eux d’essayer d’inverser cette tendance. Ils se battent au quotidien pour que l’agriculture ne disparaisse pas en Guadeloupe. Ils sont les gardiens, les soldats de la terre. L’avenir de l’agriculture en Guadeloupe dépend des gens du pays. Ils espèrent que la population voudra consommer des produits locaux.

ENTRE DEUX EAUX
Territoire : Saint-Pierre-et-Miquelon
réal. Olivier Lacaze

MAKATEA, LA TERRE CONVOITEE
Territoire : Polynésie
réal. Claire Perdrix

Makatea, dans l’archipel des Tuamotou, un caillou perdu en plein Pacifique, fut le centre névralgique de l’industrie polynésienne, de 1908 à 1966 ; on y a extrait le phosphate, nécessaire à la production des engrais agricoles. À la fermeture de la mine, l’atoll est tombé dans l’oubli. Aujourd’hui, il ne sont plus que 78 à vivre sur place, à quinze heures de bateau de Tahiti, loin du confort de la société de consommation, mais avec une richesse toujours présente dans leur sol : le phosphate naturel qui rend l’île incroyablement fertile.
Agriculteurs, chasseurs de crabes, cultivateurs de coprah ont pris le parti de vivre des seules ressources de cette terre unique. Une vie traditionnelle mais modeste, aujourd’hui menacée. Un milliardaire australien projette de relancer l’extraction de phosphate à Makatea contre la promesse de réhabiliter l’atoll, de le moderniser et d’offrir des postes de salariés à tous les habitants. Quel avenir Makatea choisira-t-elle ? La modernité est-elle un gage de développement, de bonheur ? L’ambition passe-t-elle forcément par le progrès industriel ou financier ? À travers le portrait des gens de la terre à Makatea, c’est la chronique d’une île au destin particulier et le dilemme de ses habitants que ce film ambitionne de raconter.