Et si l’avenir de notre planète dépendait du retour des grands herbivores dans les steppes de Sibérie ?
C’est l’hypothèse de Zimov.
Retour à l’Age de Glace et Bienvenue au Pléistocène Park.

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ANNÉE : 2021
RÉALISATION 
: Denis Sneguirev
DURÉE : 90′
DIFFUSION : Arte, Ushuaïa TV
COPRODUCTION : 13 Prods, Arturo Mio, Take Five, Ethnofund

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Au-delà du cercle polaire, aux confins de la Sibérie, deux scientifiques russes, Serguei Zimov et son fils Nikita, mènent une expérience unique : restaurer l’écosystème de l’Âge de glace pour sauver l’humanité de la catastrophe climatique annoncée, la fonte du permafrost.

Ce gigantesque glacier souterrain retient notamment sous la surface de la terre des millions de tonnes de méthane, un puissant gaz à effet de serre. Mais s’il n’y avait que le méthane ! car en fait, ce sont aussi des millions de tonnes de CO2, du mercure et quelques virus oubliés qui restent encore emprisonnés dans les terres glacées de l’Arctique. Quelques degrés de plus, et le permafrost fragilisé libère sa bombe climatique.

Selon l’hypothèse de Zimov, une réintroduction massive de grands herbivores dans les anciennes steppes à mammouths de Sibérie permettrait de ralentir la fonte du permafrost.​

Comment ? Les grands herbivores stimulent la croissance des graminées des steppes, dont la couleur claire réfléchit la lumière du soleil dans l’atmosphère comme un miroir. C’est l’effet Albédo. Ainsi, en été la terre absorbe moins de chaleur et protège le permafrost. En hiver, le piétinement des grands troupeaux tasse le manteau neigeux qui agit comme un isolant. Une neige plus dense permet de garder le sol et donc le permafrost, gelé.

Cette hypothèse, relayée aujourd’hui par de nombreux scientifiques, est devenue une expérience à taille réelle menée depuis des années par les Zimov au Pléistocène Park, un enclos de 20km2 au milieu de la taïga sibérienne. Affrontant les rigueurs du climat, l’isolement de ces terres désertées, l’immensité du territoire, ils importent rennes, bisons, chevaux yakoutes, bœufs musqués pour peupler le Pléistocène Park et prouver son effet réfrigérant.

Le réalisateur franco-russe Denis Sneguirev les suit depuis deux ans, au Park, dans les sommets internationaux pour le climat, et lors d’expéditions à hauts risques dans les contrées les plus reculées de l’Arctique pour ramener des animaux.

Un grand film d’aventure écologique pour alerter le monde sur la nécessité impérieuse de ne pas attendre pour agir. Quelle motivation porte le père et le fils à s’épuiser dans ce combat inégal ? Quelle histoire familiale les a conduits là, à racheter cette station scientifique désertée à la chute de l’URSS pour en faire leur QG et un lieu de vie tout autant que d’expérimentation ?

 

 

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